[2] Les soûq "post-modernes" du secteur Nord-Ouest: Soûq Tawîlah, al Jamîl, Sayyoûr, le nouveau port et de sa région, les deux places publiques, al Hâmidiyyah et Assoûr, le Petit et le Grand Sérails, etc.
[3] Durant les années 1930, une ablation massive fut effectuée dans la trame du vieux Beyrouth. La ville arabe, avec ses soûq, hammâm, fontaines et khân, a été presque totalement balayée et remplacée par un système radio-centrique d'artères à l'architecture "mauresque" baptisé Place de l'Etoile par les Mandataires français. Les décennies suivantes, celles de la République, furent caractérisées par le néant sur le plan urbanistique, une fossilisation et une dégradation du cadre, situation qui a duré jusqu'à la guerre civile. Durant cette dernière, ce qui échappa aux opérations militaires a été rasé, soit par décision politique: l'ensemble du secteur de Soûq al Noûriyyah détruit par le régime d'Amin Gemayyel en 1983, soit par les Urbanistes: le secteur Est de la Place des Canons et les soûq "post-modernes" effacés par le Pouvoir en 1992.