[2] Sur les tractations politiques entre les forces en présence, la progressive main-mise française sur la Syrie et le dépècement du territoire syrien, voir KHOURI G. 1993: La France et l'Orient arabe. Paris, Armand Colin, 419 p.
[3] Une illustration de la plupart de ces faubourgs est présentée dans DEBBAS F. 1986: Beyrouth, notre mémoire. Beyrouth. Naufal Group. 256 p.
[4] Sur la morphologie urbaine de la vieille ville, son organisation sociale et politique, voir notre travail "Etre Beyrouthin en 1800" in Les Cahiers d'URBAMA, Fascicule 28, 1994, (sous presse).
[5] Le rôle de la communauté urbaine et le fonctionnement administratif de Beyrouth durant cette période sont expliqués dans DAVIE M.: 1993: La millat grecque-orthodoxe de Beyrouth, structuration interne et rapport à la cité. Thèse de doctorat de l'Université de Paris-Sorbonne, Paris IV, 441 p.
[6] Sur l'émergence des notables à Beyrouth, voir DAVIE M. 1992: "Ville, notables et pouvoir", in: Cahiers de la Méditerranée (Nice), Actes du "Colloque Bourgeoisies et notables dans le Monde Arabe (XIXème et XXème siècles)", n[[ordmasculine]] 45, pp. 183-202.
[7] Sur la politique des notables à Beyrouth, voir FAWAZ L. 1983: Merchants and Migrants in Nineteenth-century Beirut. Cambridge, Massachussetts, Harvard University Press, 182p.
[8] Il s'agit du secteur des Soûq Ayyâs, al Tawîleh, al Jamîl, Sayyoûr, etc.
[9] Pour une description de ce type d'habitat, consulter RAGETTE F. 1974: Architecture in Lebanon. The Lebanese House during the 18th. and 19th. Centuries. Beyrouth, American University of Beirut. 214 p.
[10] Pour une étude de la maison à cour à ciel ouvert et son évolution, voir DAVIE M. et NORDIGUIAN L. 1987: "L'habitat urbain de Bayrout al Qadimat". Berytus (Beyrouth), vol. XXXV, 1987, pp. 165-197.
[11] Sur les résistances politiques et populaires au Mandat et à l'annexion de Beyrouth au Liban, voir ZAMIR M. 1985: The Formation of Modern Lebanon. N. Y., Cornell University Press, 309 p.
[12] BUHEIRY M. : "Beirut's Role in the Political Economy of the French Mandate, 1919-39." Papers on Lebanon (Oxford), ndeg.4, s.d. 22 p. et POUPON 1928: "La modernisation de Beyrouth" in Bulletin de l'Union Economique de Syrie, vol. 1, pp.23-29.
[13] Voir à ce sujet GHORAYEB M. 1991: Les deux plans d'aménagement proposés pour la ville de Beyrouth sous Mandat Français: Danger et Écochard. D.E.S.S.S. Urbanisme, Université Paris VIII. 118p.
[14] Les soûq étaient bordés de boutiques étroites et très peu profondes. Le marchand, souvent un artisan, exerçait son métier sur une sorte de comptoir à la porte de l'échoppe, à même la rue. La vente était un moment privilégié de sociabilité, accompagné d'échanges d'informations, de simples conversations et souvent d'un café. Les soûq fonctionnaient ainsi comme un lieu de débat public.
[15] Sur l'origine sociale des parlementaires libanais depuis l'Indépendance, consulter MESSARRA A. 1977: La structure sociale du Parlement Libanais (1920-1976). Beyrouth, Publications de Centre de Recherche de l'Institut des Sciences Sociales de l'Université Libanaise, 381p.
[16] Le confessionnalisme libanais est un système politique fondé sur le partage du pouvoir selon le poids démographique des groupes religieux. Le communautarisme ottoman est le fonctionnement interne des groupes, religieux, ethniques ou professionnels, et leur participation directe à la gestion urbaine. Sur la structure sociale d'une communauté urbaine ottomane, voir DAVIE M. 1994: "Beyrouth entre l'Empire et la République" in Cahiers de l'IREMAM, Cités et pouvoirs en Méditerranée-Annales des Rencontres Doctorales d'Aix-en-Provence, 1993-1994, édit. P.R. Baduel, (sous presse).
[17] Au sujet du fonctionnement de ces deux systèmes de pouvoir, lire DAVIE M. 1993: "Pouvoir rural, pouvoir urbain: l'échec de l'État au Liban" in: Cahiers de la Méditerranée (Nice) Actes du Colloque Bourgeoisies et notables dans les pays du Maghreb et en Méditerranée dans la période coloniale", n[[ordmasculine]] 46-47, pp. 255-271.
[18] Mis à part le secteur du pétrole, l'économie coloniale en Méditerranée orientale ne fut pas non plus rentable pour la France. Voir MONROE E. 1939: Les enjeux politiques en Méditerranée. Paris, Armand Colin, 242p.
[19] Pour un bilan économique détaillé de cette période, voir l'ouvrage de MENASSA G. 1948: Plan de reconstruction de l'économie libanaise et de réforme de l'Etat. Beyrouth, Editions de la Société Libanaise d'Economie Politique, 634 p.
[20] A propos de l'émergence de ces quartiers, lire DAVIE Michael F. 1994: "Beyrouth-Est Beyrouth-Ouest, aux origines des quartiers confessionnels". in Beyrouth, URBAMA, Tours, (sous presse).
[21] La Place Hamidiyyeh rebaptisée Place des Martyrs est symptomatique à cet égard. Le Petit Sérail rasé, elle a été convertie en gare routière et les quelques espaces verts qui ont survécu ont été bétonnés et surmontés d'un monument. Dès lors, toute déambulation est devenue impossible. Sur le pourtour, quelques cinémas et des immeubles de style banal ont achevé de défigurer cet espace convivial transformé en zone de passage. La Place Assoûr a subi le même sort.