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Mâr Zaía Choutrana perçant le démon de la peste, à Mâr Gabriel perçant la diablesse , à Mâr Hourmizd perçant le chien enragé, et enfin à S. Georges perçant le dragon, qui est resté familier à l'imagerie occidentale; d'autres monuments figurent de même S. Sisinnius perçant la diablesse.- Une amulette du musée de l'Université Américaine fait justement allusion à ce dernier saint, et comme elle est inédite, l'occasion paraît bonne de la publier, (fig. 4) Il s'agit encore une fois d'une feuille de bronze munie d'une bélière, mais ses bords soiit rongés, de sorte qu'une partie de ce qui y était gravé a disparu. La première face porte le texte suivant :
Les deux dernières lignes sont fort mutilées, et leur sens général m'échappe (20), ainsi que celui de la scène qui était gravée dans le cintre qu'elles dessinent: je distingue un buste barbu, puis un objet qui semble un fouet, et un autre objet de forme arrondie. Quant aux deux premières lignes, elles contiennent une invocation fort curieuse où trois archanges se trouvent en une compagnie à laquelle ils ne sont pas accoutumés : Cheval, Michel, Garbriel, Uriel, au secours ! - Le talisman estcertainement chrétien, comme l'indique le nom de Christine, qui se lit au revers. En général, quand un nom précède celui des archanges dans une invocation de ce genre, c'est celui du Christ. Ici, il semble bien que la mention du cheval soit une survivance païenne. Un autre talisman syrien (21), sur lequel est gravée l'image du
cavalier et de la diablesse, porte au revers une inscription qui
commence elle aussi par la mention du cheval : |
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