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proposée par De Ridder, qui traduit par le moissonneur, mais n'indique pas où il a trouvé ce mot, qui ne figure dans aucun lexique, et ne doit peut-être le jour qúà une fallacieuse association d'idées. En réalité, est le génitif pluriel de , forme tardive de , attestée dans une prière grecque du moyen-âge (42):
signifie des hanches, de même que l'on trouve sur d'autres pierres magiques le mot de l'estomac (43) ; et les pierres sur lesquelles on lit sont destinées contre le mal des hanches, la sciatique de même que celles sur lesquelles on lit guérissaient le mal d'estomac.-Quant au type du moissonneur, penché sur la gerbe qúil va couper, il n'a été choisi que parce que ce métier est entre tous celui qui sourit le moins aux infortunés qúafflige la sciatique, et celui que pourtant ils vont pouvoir reprendre dès que se manifestera l'effet bienfaisant de la gemme.

HENRI SEYRIG.


42. Pradel, Griechische Gebete des Mittelalters, p. 10, ligne 25, avec la note grammaticale de Heisenberg (lequel renvoie à Hatzidakis, Einleitung in die neugriechische Gramatik, p. 321 ss., qui ne m'est pas accessible).

43. Par ex. Mouterde, Mélanges de l'Université S. Joseph, 15, 1930, p. 74, no 8; De Ridder, Collection de Clerq, 7, no 3456.


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