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même que les stèles où figure Horus sur les crocodiles avaient encore de tout autres vertus que de protéger leurs propriétaires contre les crocodiles (6), de même l'ibis ne se bornait pas à protéger ses dévots contre les serpents-qui sont, au reste, moins à redouter en Syrie qu'en Égypte - mais encore contre les pièges occultes que tendait l'envie, et sans doute même contre les maladies physiques, dont la cause n'était pas essentiellement distincte du mauvais oeil pour la plupart des anciens.
![]() Fig. 1 Sur notre talisman, l'ibis est attaché à un pilier, conformément aux pratiques de la théurgie des Égyptiens, qui forçaient les dieux à l'obéissance en les menaçant ou les châtiant. Sur l'intaille de la fig. 2, on le voit lié à trois clous, et l'on sait le pouvoir des clous dans les pratiques de défixion (7). Attaché de la sorte, il est entièrement aux ordres de celui qui le possède, et sa vue effraiera davantage le malin. La légende qui accompagne l'ibis sur notre amulette, et sur les deux pièces analogues qui ont été publiées jusqu'ici, n'a fait l'objet que d'une seule tenta
![]() ![]() Fig. 2 |
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